La plupart du temps, bébé a une existence paisible : Il dort, on le réveille, il mange, on le lave, on le sort, on joue avec lui, on le recouche, il se laisse gentiment bercer et il se rendort. Il n’a aucune raison de s’exprimer car il est heureux, du moins il ne ressent que des choses agréables.
Mais quand arrive la fatigue, la chaleur, le froid, la faim, une colique, une poussée dentaire, la nuit... c’est la panique.
Un bébé ne connaît pas la nuance, est incapable de contrôler ses émotions, et celles-ci peuvent le submerger rapidement, et pleurer est la seule façon qui lui permet de l'exprimer.
Sachez qu'un bébé pleure en moyenne 2h par jour, qu'il existe un pic d'intensité des pleurs entre 6 semaines et 2 mois, et que durant cette période votre enfant s'agitera plus de 4h par jour. Préparez-vous à surmonter cette épreuve si vous n'y êtes pas déjà confronté et rappelez vous que cette période de pleurs importants ne remet pas en cause votre aptitude à être parent.
40% des pleurs surviennent entre 18h et minuit, il s'agit souvent de ce que l'on appelle les pleurs de décharge. Durant ce moment de fatigue excessive, votre enfant évacue le trop plein des émotions de la journée.
Pleurer est le seul moyen pour votre enfant de vous faire comprendre que quelque chose le contrarie. Pleurer peut aider votre enfant et être une phase nécessaire avant qu'il ne puisse se calmer, il n'est donc pas inquiétant que ses pleurs durent. N'hésitez pas à le réconforter et le prendre dans vos bras, si vous en ressentez le besoin, ce n'est pas parce qu'il continue de pleurer, que votre présence ne l'aide pas.
Gardez votre bébé dans une position qui lui est confortable, peau-à-peau si vous le pouvez, marchez avec lui, parlez-lui, chantez-lui une chanson douce, bercez-le, emmaillotez-le... Vous pouvez aussi l'emmener en ballade.
N'hésitez pas à lui faire écouter ce que l'on appelle un bruit blanc – ou un son qu’il a entendu lorsqu’il était dans le ventre de sa mère comme des battements de cœur ou même un appareil ménager comme la machine à laver, l’aspirateur…
Si votre enfant est propre, a mangé, n'a ni trop chaud, ni trop froid, et ne se calme pas dans vos bras, il n'est toutefois pas choquant de le laisser se calmer seul... Il ne sera pas traumatisé pour autant. Avec le temps, vous apprendrez à décoder le langage de votre enfant : ses différents pleurs, ses crispations, ses mouvements....
Ne craignez pas de trop le prendre dans vos bras et de le rendre dépendant, si c'est ce que vous éprouvez le besoin de faire.
Répondre à ses besoins, et aux vôtres (de le prendre dans vos bras), permet de créer un lien affectif avec votre enfant et lui permet de se sentir en sécurité ; c'est en l'accompagnant sans stress dans ses différents apprentissages qu'il développera sans complexe son autonomie. Pleurer est donc sa façon à lui de maintenir un lien affectif avec vous lorsqu'il a l'impression que celui-ci est distendu.
- une couche sale ;
- une température extérieure inadaptée : le couvrir ou le découvrir lui plaira ;
- l'ennui : jouer, avoir un moment ensemble le comblera et le stimulera intellectuellement ;
- la faim ;
- la fatigue : un enfant trop fatigué peut avoir du mal à se calmer. L'idéal est alors de lui proposer un temps calme spécialement avant l'heure du coucher. Comme expliqué précédemment, il convient d'éviter la surstimulation par les écrans après l'âge de trois ans et même les proscrire avant cet âge.
- Les coliques : lui masser le ventre dans le sens des aiguilles d'une montre l'apaisera. Vous pouvez par ailleurs essayer un probiotique à base de lactobacillus Reuteri, surtout chez les petits allaités. Vous pouvez aussi le porter et le bercer.
Si votre enfant semble douloureux, que rien ne le calme et que les pleurs sont prolongés, en particulier s'il refuse de manger, s'il est abattu... Dans tous les cas, au moindre doute, vous pouvez joindre un professionnel chez Biloba afin de solliciter un avis.
Les pleurs sont le premier moyen de communication de votre enfant. Il est normal qu'un enfant pleure.
Devenir anxieux face aux pleurs risque de vous faire rentrer dans un cercle vicieux, votre enfant perçoit vos émotions : pensez à passer le relais en cas de fatigue.
Au moindre doute, sur des pleurs jugés excessifs, demandez conseil à notre équipe.