Les 4 plus connues sont : PEUR, COLERE, JOIE TRISTESSE.
Votre enfant ne peut physiologiquement pas gérer ses émotions avant l’âge de 6 ans minimum. En effet, son cerveau est encore en cours de maturation, et il ne le lui permet pas. Votre enfant a besoin de vous ou d’un autre adulte pour l’accompagner dans ce tsunami émotionnel !
Il ne peut pas prendre de recul comme peut le faire un adulte, et doit apprendre à identifier ses émotions, les reconnaitre et les réguler.
Rappelez vous qu’un enfant ne choisit pas son émotion : il la subit. Il ne fait pas une colère mais il est en colère !
Elle a été bien expliquée depuis ces 20 dernières années grace à Catherine GUEGUEN, pédiatre et conférencière, qui la détaille dans la théorie des 3 cerveaux, et à Daniel SIEGEL, professeur de psychiatrie, qui l’explique avec des vidéos explicites montrant « le cerveau dans la main » pour comprendre comment l’adulte peut aider l’enfant à la gestion de ses émotions.
« Quand l’adulte parle des émotions à l’enfant dès son plus jeune âge, l’aide à les exprimer, à les comprendre, puis l’incite à comprendre celles des autres, il renforce la sociabilité naturelle de l’enfant. » - Catherine GUEGUEN
Il est normal de se demander si votre enfant vous teste ou fait exprès quand il se laisse déborder par ses émotions, mais gardez en tête que ce n’est évidemment pas le cas.
« Aucun enfant ne se réveille le matin en se disant « aujourd’hui je vais profiter de toutes les occasions pour gâcher la journée de mes parents et me faire crier dessus ou punir. » - Haïm GINOTT
Il est important que vous accompagniez votre enfant lors de la survenue de ses émotions : il n’y a pas de bonne ou mauvaise émotion.
La question idéale à poser à votre enfant est : De quoi as-tu besoin ?
Observer votre enfant est important pour comprendre ce qu’il est en train de vivre comme «émotion » qu’elle soit négative ou positive.
• Les contacts physiques (câlins, doudou, tétine) sont très importants pour rassurer l’enfant.
• Ne négligez pas l'écoute, le silence pour prendre le temps avec l’enfant et « accueillir » ses émotions.
• Verbaliser l’émotion à l’enfant qui n’a pas la capacité d’exprimer ce qu’il vit en raison de son immaturité cérébrale. (L’aider à verbaliser par des outils emojis par exemple ou en nommant son état émotionnel : « je vois que tu es en colère »).
• Fabriquez des outils « pour revenir au calme » : bouteilles sensorielles, plumes, jeux à faire des bulles sont très utile pour apaiser un enfant.
• Prenez soin d’anticiper les actions pour ne pas faire tout au dernier moment et pour que l’enfant puisse intégrer.
Elles vont être primordiales dans l’accompagnement des émotions. Cette attitude empathique va permettre une écoute de l’autre qu’il soit adulte ou enfant. Elle va permettre de repérer les besoins de l’autre et c’est un outil majeur dans la communication bienveillante.
« Toutes les émotions sont légitimes, les comportements ne sont pas tous acceptables » - Haïm GINOTT
• Lors d’une difficulté, lors d’une situation non acceptable : il est important de relater le fait, d’expliquer à l’enfant pourquoi le parent n’est pas content ou est en colère sans l’humilier pour éviter des paroles ou des actes qui pourraient être regrettés.
• Ce qui met en colère le parent c’est le fait et non l’enfant !
L’attitude empathique est très importante pour l’estime de soi de l’enfant et son devenir.
Les émotions sont humaines, naturelles, spontanées et indispensables à notre vie.
Pour mieux les comprendre, adopter une écoute empathique permet de connaitre les réels besoins de son enfant.
Les conseils des professionnels de santé formées aux Neurosciences et à l’écoute active pourront vous aider.