La toux est un réflexe destiné à dégager les voies aériennes. Elle se caractérise par une forte expulsion d’air.

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L’obstruction des voies aériennes est le plus souvent due à la présence de mucosités (sécrétions normales des voies aériennes, mais dont les quantités peuvent augmenter en raison d’une infection comme une rhinopharyngite, par exemple). Parfois les voies aériennes sont irritées, et leur calibre diminue à cause de la présence dans l’air de poussière, de fumée, de gaz, ou de nourriture (corps inhalés).

Vous l’aurez compris, la toux est un symptôme très fréquent, et très utile.

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Il existe 2 sortes de toux :

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• La toux grasse dite productive (expulsion de mucosités ou matières glaireuses). Elle est utile car elle permet de dégager les voies respiratoires et a donc une action curative.

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• La toux sèche, dite irritative (sans expulsion de mucosités), qui s’auto entretient : plus les voies aériennes supérieures sont irritées, plus on tousse, et plus elles sont irritée

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La toux peut aussi être aigüe (c’est à dire qu’elle est de courte durée) ou chronique (elle dure plusieurs semaines, ce qui peut être arriver notamment en cas d’allergie).

Quelles sont les conséquences de la toux ?

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La particularité de ce symptôme est qu’il peut être épuisant surtout la nuit lorsque votre enfant est réveillé régulièrement.

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La toux peut aussi être émétisante, c'est-à-dire entraîner des vomissements, en raison des contractions abdominales qu’elle entraîne, favorisant encore davantage les irritations de la gorge.

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Elle occasionne aussi beaucoup d’anxiété chez le parent, et peut être assez impressionnante : par crainte que l’enfant ne s’étouffe, ne soit douloureux voire qu’il soit atteint d’une maladie grave… Mais si c’est plus facile à dire qu’à faire, essayez toutefois de ne pas trop angoisser, car un enfant sera atteint de toux environ 140 fois par an en moyenne selon les dernières statistiques.

En premier lieu, sachez que les antitussifs fluidifiants ou antihistaminiques ont peu d’intérêt pour les enfants de moins de 2 ans. En effet, d’après des études s’intéressant au rapport bénéfices risques datant de 2010, ils n’ont pas montré de bénéfice, et peuvent même être responsables d’effets indésirables importants pouvant conduire à des hospitalisations : somnolence et encombrement paradoxal notamment.

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Le seul produit ayant démontré son efficacité en cas de toux est  le miel chez l’enfant de plus de 1 an. Choisissez le de préférence épais et biologique avec la mention Ecocert. Attention, avant 1 an, la consommation de miel est liée à un risque de botulisme chez l’enfant car son système immunitaire n’est pas encore assez efficace et il n'est pas protégé contre cette pathologie. Mais après 1 an, le miel est le seul traitement recommandé, en raison de son action anti-inflammatoire locale, apaisante, protectrice et antioxydante. En recouvrant les muqueuses et favorisant leur cicatrisation, il va soulager la toux, et accélérer la guérison.

Pensez toutefois à bien laver les dents de votre enfant après la prise et surtout avant le coucher.

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En parallèle n’oubliez pas de bien nettoyer le nez de vos enfants, et cela à n’importe quel âge. Une désobstruction nasopharyngée (DRP), permet de diluer les sécrétions, de les dégager par effet de mouchage, et d’évacuer les germes responsables de l’infection.

1°  Le Hammam maison : Vous pouvez, pour diminuer l’irritation des voies respiratoires de votre enfant, les humidifier en lui faisant profiter de la vapeur d’eau d’une douche bien chaude. Cela permettra de fluidifier les sécrétions au niveau de ses bronches, mais aussi de son nez si celui-ci est encombré et ainsi de les dégager plus facilement.

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2° Relevez la tête de lit de votre enfant. Une inclinaison de 15° permet de favoriser l’écoulement des sécrétions et de lui dégager le nez, facilitant sa respiration. Pour cela, mettez des livres de manière stable sous les pieds du lit et non sous le matelas pour éviter que ce dernier ne devienne instable.

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3° Évitez de fumer en sa présence, la fumée est un irritant des voies respiratoires.

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4° Aérez votre logement régulièrement afin de faire sortir les micro-organismes et de renouveler l’air qui pourrait être chargé en virus, mais également en poussière.

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5° Promenez votre enfant hors de votre logement afin qu’il respire le grand air, en évitant les lieux publics trop fréquentés.

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6° Ne surchauffez pas votre intérieur, 19°C suffisent, pour éviter de trop assécher l’air.

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7° Hydratez votre enfant. En effet, les sécrétions consomment de l’eau et pourraient déshydrater votre enfant et donc assécher ses voies respiratoires.

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8° Détendez-vous, car l’angoisse que vous pouvez transmettre à votre enfant, favorise aussi la toux.

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Enfin, si vous avez le moindre doute quant à la respiration de votre enfant, il est préférable, bien sûr, de demander l’avis d’un professionnel de santé.