Les antibiotiques ont une utilité si, et seulement, si le pathogène est une bactérie. Ils ne sont donc efficaces qu’en cas d’infection bactérienne. Ils n’ont aucun effet sur les symptômes, la contagiosité ou même la durée des infections parasitaires, mycosiques (champignon) ou virales.

Or, il s’avère que la grande majorité des infections chez l’enfant a une origine virale, l’antibiotique est alors inutile.

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L’antibioresistance, quésako?

Certaines bactéries sont naturellement résistantes à certains antibiotiques.

Toutefois, depuis quelques années, on voit apparaître des résistances voir des multirésistances. Les bactéries se sont adaptées aux médicaments qui deviennent alors inefficaces, à tel point que certaines infections banales finissent par nécessiter une hospitalisation et un traitement lourd. Chaque année des dizaines de milliers de personnes meurent d’une infection liée à l’antibiorésistance.

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La mauvaise utilisation des antibiotiques : traitements inadaptés, trop courts ou trop longs, à posologie inadéquate ou suite à une automédication, entraîne une augmentation constante de ce phénomène en France. On demeure d’ailleurs l’un des pays les plus prescripteurs d’antibiotiques dans le monde.

Pour préserver l’efficacité des antibiotiques actuellement disponibles, il faut limiter leur consommation à certains cas précis sous ordonnance, et respecter les doses et les durées prescrites.

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Plusieurs campagnes de sensibilisation ont eu lieu ces dernières années pour sensibiliser à cette problématique : « les antibiotiques, c’est pas automatique », « Utilisés à tort, ils deviendront moins forts ! ».

La première bien connue du grand public a permis une diminution franche des prescriptions et consommations d’antibiotiques, avant de repartir à la hausse. Alors pensons-y !

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