La vaccination contre le meningocoque C'est devenue obligatoire en janvier 2018 devant le constat que les infections invasives a meningocoque, tel que la méningite, connaissaient deux pics de fréquence : l’un chez les nourrissons de moins de 2 ans et l’autre chez les adolescents.
Hors le serotype ou sous groupe B est à ce jour le plus représenté en France (40 a 50 % des infections à meningocoque), ce qui a motivé en 2022 la recommandation pour l’ensemble des nourrissons de la vaccination contre le meningocoque B. Elle nécessite l’administration de 3 doses entre l’âge de 2 et 24 mois.
Les formes sévères de coqueluche touchent particulièrement le jeune nourrisson. Jusqu’alors pour limiter le risque : les nourrissons étaient vaccinés à l’âge de 2, 4 puis 11 mois et la stratégie dite du cocooning était recommandée - c’est à dire la vaccination de toute personne en contact étroit avec l’enfant pendant ces 6 premiers mois de vie.
Une stratégie complémentaire voit le jour cette année avec la vaccination des femmes enceintes au cours du 2e trimestre de grossesse, en vu de protéger le nouveau né grâce aux passages des anticorps de la mère à l’enfant via le placenta et ceci quel que soit le statut vaccinal de la maman. La stratégie de cocooning est relayé au second plan et n’est plus nécessaire si cette vaccination a eu lieu au cours de la grossesse et minimum 1 mois avant l’accouchement.
Auparavant seuls les jeunes filles et les jeunes hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes étaient concernés par cette recommandation.
L’infection par le papillomavirus est la cause la plus fréquente de cancer du col de l’utérus. Elle survient volontiers dans les premières années de vie sexuelle et peut être portée par la jeune fille comme par le jeune homme.
Les cancers liés à l’infection par les papillomavirus concernent le col de l’utérus mais aussi l’anus et l’oropharynx, 1/4 de ces cancers touchent les hommes. L’idéal est de réaliser cette vaccination entre 11 et 14 ans mais un rattrapage est possible jusqu’à l’âge de 19 ans voir 26 ans pour les jeunes hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes.
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Pas de nouvelles obligations vaccinales mais des recommandations qui ont du sens.
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À l’année prochaine ...